Originaire de Lyon, Marc Benoît raconte son parcours : «J’ai passé le CAP de cuisine au collège d’enseignement technique de Belleville-sur-Saône, puis j’ai travaillé en 1977 dans la restauration traditionnelle. De 1978 à 1984, j’ai officié dans le secteur boucherie-charcuterie-traiteur». En 1984, il a intégré le secteur médico-social, tout d’abord à l’IMP de Sainte-Foy-lès-Lyon, puis en 1985 au CAT de Dommartin. En octobre 1986, il est embauché à l’IMP Judith Surgot, alors installé à Tassin-la-Demi-Lune, ensuite transféré en 1999 à Francheville.
Le professionnel affirme appliquer la méthode HACCP «avec rigueur», après avoir suivi une formation. Il s’est également formé lors d’une session consacrée aux repas à textures modifiées. «Dans ce métier, il est essentiel de faire preuve d’un sens aigu de l’organisation afin que tout fonctionne bien», souligne-t-il.
Dans un esprit familial
Marc Benoît est aidé d’un commis de cuisine pour réaliser 65 repas/jour destinés aux enfants infirmes moteurs cérébraux et personnels de l’établissement. «Nous nous efforçons de fabriquer le maximum d’entrées, de plats et desserts dans un esprit familial», précise-t-il. Il apprécie de passer sa matinée au fourneau pour s’occuper plus particulièrement des plats chauds et desserts. Parmi ses autres missions : passer les commandes, réceptionner les marchandises, établir les menus à la semaine, assurer l’entretien. La cuisine est d’ailleurs nickel.