La consommation de riz a triplé en trente ans, pour atteindre la moyenne de 4,5 kg par an et par habitant. A tel point que la production française (75 000 tonnes de riz blanchi), principalement issue de Camargue, ne couvre que le tiers de cette consommation. Le goût des Français a évolué. Parti des riz ronds et moyens du fait d’une production dans l’ancienne Indochine, ce goût a été séduit par les riz longs grains venus des Etats-Unis. D’autant que ces riz américains ont eu l’intelligence de se faire étuver à la production et donc de ne pas coller à la cuisson. L’attirance pour une facilité de préparation a fait évoluer aussi le marché vers le riz précuit (cuisson inférieure à 10 min).
Si la forme et la facilité de préparation ont orienté le marché ces quinze dernières années, en revanche, le riz a perdu sa dimension gustative jusqu’à l’arrivée des riz parfumés d’Inde et de Thaïlande. Le riz parfumé est arrivé cette année à occuper près de 30 % du marché français.
Cette importance nouvelle donnée au goût et au parfum est une bonne nouvelle