Le Roannais Frédéric Côte nous livre son parcours professionnel avec enthousiasme. Après un apprentissage à Renaison chez Jacques Coeur, Jean-Yves Giraudon lui donne le goût de la cuisine. Francis Chauveau lui fait ensuite découvrir la grande cuisine et Roger Verger la cuisine du soleil, avant une étape chez Georges Blanc. Puis, pendant quatre ans, Frédéric Côte occupe son premier poste de chef au restaurant les Eaux Vives à Lyon (Hôtel Lyon Métropole). C’est l’occasion pour lui de s’ouvrir à la cuisine lyonnaise. Enfin, direction les Etats-Unis pendant deux ans chez Daniel Boulud à New-York. «C’est un très grand cuisinier : il m’a beaucoup appris sur le plan culinaire, mais aussi sur le plan de l’accueil et du savoir-vivre. Là-bas, c’était un autre monde : une très grande brigade, un service qui démarrait à 18 heures, une moyenne de 300 à 350 couverts, le soir. On travaillait des produits exceptionnels qu’ils soient français ou américains». Et d’ajouter : «Cette expérience m’a ouvert les yeux. J’ai découvert que l’on pouvait très bien manger ailleurs qu’en France. Aux Etats-Unis, la cuisine est cosmopolite et de qualité. Lorsque je suis revenu à Lyon, seul le Caro de Lyon me rappelait l’ambiance new-yorkaise. Je me voyais déjà travailler chez Jean-Claude Caro…».
Digne d’un macaron
Depuis un an, Frédéric Côte est à son affaire. Il impose une cuisine très créative mariant des associations de produits et saveurs étonnantes, qui