Passant encore plus de 90 % de son temps au Buerehisel, le fameux restaurateur triple étoilé Antoine Westermann, ne souhaite pas se disperser. Mais, il est intéressé par d’autres expériences. Il a vu les bistros et brasseries de ses confrères. Lui et Jean ont eu cet autre déclic au cours d’une discussion avec le responsable d’un guide. «Aujourd’hui, on ne trouve plus de bons sandwichs, le terrain des fast-food est encore en friche». Pour conforter leur idée, Jean Westermann a étudié le secteur : «On avait l’idée reçu que le fast-food anglo-saxon était dominant aux yeux des clients, ce qui est faux, le fast-food français est largement plébiscité».
Les Frères Pourcel sont un bel exemple de complémentarité. À Strasbourg, l’esprit reste le même. Le père apporte son expertise culinaire, le fils, ses compétences de gestionnaire. Précision importante : Jean Westermann détient 90 % de l’affaire.
L’organisation est simple. Antoine Westermann élabore les recettes dans son restaurant. Jean et son équipe préparent et vendent les articles dans la boutique. Pour les recettes plus complexes, ils font appel à un traiteur soumis à leur cahier des charges. Tous les pains sont préparés par une boulangère qualifiée dans le laboratoire de l’établissement conçu par Joseph Dorffer, ancien MOF. Concernant l’aménagement de l’espace, les Westermann ont fait appel à Guy Walter, l’architecte qui avait déjà travaillé pour le Buerehiesel. Le concept est fort