Laurent Azoulay a fait preuve avec son frère d’un dynamisme assez complet. Car il ne s’est pas contenté d’être un cuisinier brillant, mais il a voulu reprendre des affaires, les relancer et les rentabiliser. Il en est à sa seconde et, dans les deux cas, ce sont des affaires qui ont connu un passé glorieux qui s’est estompé ensuite. Au départ, Laurent est surtout un cuisinier de talent qui s’est construit une belle carrière formatrice. Natif de Bagnols-sur-Ceze, son bac pro l’a amené à se former chez Christian Etienne à Avignon, au château de Rochegude, au Relais Sainte-Victoire à Salon, au Riboto de Taven des Baux-de-Provence, mais aussi au Royal Club à Evian. En 1996, il gagne le concours européen de cuisine des huiles d’olive et reçoit comme prix un stage au Louis XV à Monaco. Alain Ducasse le gardera tout l’été, appréciant son travail et son enthousiasme.
Se lancer à Paris
Sentant qu’un chef devait devenir un jour ou l’autre un entrepreneur, il passe un BTS afin d’acquérir des éléments de gestion. Il complète aussi sa formation technique par une année en pâtisserie à l’Ousteau de Beaumanière. Laurent a le don de mettre tout à profit. Son service militaire au ministère de l’Education nationale lui sera très profitable auprès d’un chef, ancien de Robuchon.
Il sait que la voie royale passe par les grandes brigades parisiennes et arrive à intégrer celle de Pierre Gagnaire où il restera une année. Mais c’est