Gordon Ramsay, jeune encore, 41 ans, a connu une réussite stupéfiante depuis qu’à 26 ans il ouvrit l’Aubergine à Londres. En Angleterre, avec son restaurant de Chelsea, il est triple étoilé et, à New York, il est double étoilé. Mais il a une personnalité très complète car, en plus de ses talents et de sa passion culinaire, il est un homme d’organisation d’une part et un homme d’affaires qui s’engage. Témoin son arrivée à Versailles : il n’y est pas consultant mais a pris la concession de toute la restauration, y compris les banquets et le room service en plus de la brasserie et du gastro, pour une durée de dix ans. Une formule assez peu répandue, surtout en France, mais qui pourrait devenir un modèle de développement pour les chefs. La plupart du temps, Gordon intervient dans ses restaurants comme un investisseur. D’après lui, c’est son beau-père, véritable business man anglais, qui s’occupe de la partie financière et de la gestion. Mais Gordon est assez autoritaire et impliqué pour être au centre de toute décision.
Une personnalité
L’homme, connu pour son caractère vif et emporté, est en fait un homme de tête. Mais il vit sa passion, la cuisine de façon intense. Son implication est extrême et il ne peut tolérer l’à peu près. Etant expansif (certains Anglais le sont), il déverse sa passion de façon spectaculaire, jusqu’à en faire des émissions de télé réalité très