Les Mésanges continuent à s’appeler Les Mésanges, mais aux côtés de cette enseigne bien connue dans la région grenobloise, on trouve également le nom d’Alain Pic, cuisinier. C’est donc bel et bien pour exercer un métier qu’il a toujours souhaité pratiquer, qu’Alain Pic a repris depuis le 17 septembre les rênes de cet établissement datant d’un siècle et ces dernières années, entre les mains de Jacqueline et Gilbert Batard.
Alain Pic a visité une trentaine de restaurants en Rhône-Alpes/Bourgogne avant de se décider pour Les Mésanges. Aujourd’hui, une page est en train de se tourner pour lui, quant aux péripéties familiales vécues sur Valence.
«Je suis désormais chez moi et j’ai bien l’intention de continuer à satisfaire les clients qui, pour certains, sont déjà devenus des habitués», affirme Alain Pic, propriétaire des murs et du fonds de commerce. Et de poursuivre : «Les banques m’ont fait confiance : j’ai pu emprunter sur sept et quinze ans. Mais en toute modestie, je dirais que le nom d’Alain Pic a pesé dans la balance …».
Côté effectif, le chef a préservé l’équipe en place, soit douze personnes, et en a embauché trois autres : deux en cuisine et un sommelier. Côté travaux, ils ont tout d’abord consisté en la suppression de la caféterie existante pour permettre le passage de la clientèle par la salle de restaurant et non plus par la cuisine qui doit être restructurée cet été. «Il