A 46 ans, Christian Farinasso n’a jamais voulu connaître une carrière rectiligne. Homme de coup de coeur, d’impulsion et d’amitié, il aime tenter de nouvelles aventures sans capitaliser. Natif d’un père italien et d’une mère corse qui élevait ses chèvres et confectionnait des fromages comme il est difficile d’en trouver, il a surtout brillé sur les terrains de rugby toulonnais lorsqu’il était en âge d’aller à l’école. Pour vivre, il travaille en salle, sur la côte comme dans les stations de ski, surtout à Courchevel. Puis il voyage beaucoup pour voir le monde : les Etats-Unis, l’Inde, Bali et d’autres destinations exotiques. Il travaille même sur les plates-formes pétrolières de la SHRM (devenue Compass) au Moyen-Orient, en cuisine. Il passe facilement de la salle à la cuisine sans se prendre pour un grand professionnel. A 25 ans, il se lance dans la création d’un restaurant à Toulon. Un restaurant de viande où se retrouvent les passionnés de rugby. Et les affaires marchent durant plus de quatre ans. Mais, tout d’un coup, l’envie de devenir un cuisinier gastronomique le prend comme une illumination. Le problème est son âge avancé pour repartir à zéro. Après quelques stages chez des grands chefs créatifs comme Michel Bras et Michel Trama, il est accepté dans la brigade de Dominique Le Stanc au château Eza à Eze. C’est le déclic. La philosophie très personnelle de Dominique, son management très humain et participatif conviennent à cet adulte
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