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Ils étaient 70 chefs de moins de 40 ans ce soir de janvier, se retrouvant à Lyon avant les épreuves finales du Bocuse d’or, chez l’un d’entre eux, Nicolas Le Bec. Ils auraient pu être 120 si la salle de restaurant et la brigade l’avaient permis. Ce super échantillon représentait une génération, celle qui constitue l’avenir de la Haute Cuisine Française. Avenir et aussi présent car, parmi © JEFF NALIN POUR TOUTES LES PHOTOS
les jeunes chefs, les Pourcel, Yannick Alleno, Jean-Christophe Ansanay-Alex, Edouard Loubet sont déjà devenus les piliers de la haute cuisine.
L’important était qu’ils se retrouvent et échangent sur leur métier alors que, venus de toute la France, ils ont peu de loisir pour participer à des réunions professionnelles.
Une génération qui doit relever le défi
La génération des 28 à 40 ans est celle qui doit assurer © JEFF NALIN POUR TOUTES LES PHOTOS
la primauté de la cuisine française. Son rôle est essentiel à l’heure où les médias français et étrangers recherchent ailleurs que chez nous les vents qui vont revivifier la haute gastronomie. La mission n’est pas aisée car leurs aînés, les 41-58 ans, ont, en vagues successives, su renouveler le profil de la gastronomie. Ces «anciens», depuis le milieu des années 1980, ont puisé leurs sources d’inspiration dans © JEFF NALIN POUR TOUTES LES PHOTOS