L’autodidacte lorrain

LE CHEF

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À 46 ans, le Lorrain Frédéric Sandrini a réussi à transfigurer un buffet de gare en escale gastronomique étoilée. Son histoire atypique est celle d’un enfant du pays qui n’était pas du tout prédestiné à devenir un chef reconnu par ses pairs…Né à Richemont, village plongé en plein cœur de la Moselle, Frédéric Sandrini reste marqué par la cuisine transalpine. « Je me souviens des risottos et des pâtes de ma grand-mère italienne. » Mais les préparations lorraines avec ses mijotés ont également occupé une bonne place au sein de la table familiale. Sa destinée culinaire est un peu arrivée par hasard.
« J’étais un mauvais élève alors j’ai opté pour un apprentissage en cuisine en 1985. Je l’ai effectué dans une pizzeria à Hagondange… » C’est sa deuxième expérience dans un restaurant de fruits de mer qui lui donne l’envie et le goût du métier.
Il se lance alors dans une mini-tournée régionale. Après deux années fructueuses passées au Château, un restaurant traditionnel à Thionville, il effectue un passage à l’Hôtel Bel-Air au Luxembourg. « Je ne me disais pas que j’allais devenir chef de cuisine mais le destin en a décidé autrement. » En 1992, Frédéric Sandrini a l’opportunité d’intégrer la brasserie tenue depuis 1910 par la famille Mellinger. Situé en face de la gare, l’établissement « était fréquenté

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