La symphonie gersoise

LE CHEF

256

À Pujaudran, village situé à une trentaine de kilomètres de Toulouse, un lieu de pèlerinage gourmand affole les papilles : Le Puits Saint Jacques. Au sein de cette maison gasconne doublement étoilée, Bernard Bach cuisine comme il respire, avec l’envie de raconter dans les assiettes les plaisirs de la gastronomie régionale. Parfaitement épaulé par William, son neveu, en cuisine et par sa femme, Anne, au quotidien, le chef n’est pas prêt de quitter son savoureux cocon. Portrait d’un homme à la bonhomie contagieuse.Ici, comme en musique, la partition culinaire se lit, s’écrit et s’analyse comme une histoire locale et familiale. Dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres, on retrouve toutes les parties de l’ADN de Bernard Bach.

Un patrimoine familial et gustatif
« Mon premier souvenir d’enfance, c’est l’hôtel-restaurant de mes parents situé à Cazes-Mondenard (Tarn-et-Garonne). J’ai baigné dans la cuisine et les saveurs en travaillant à leurs côtés. » Cinquante-quatre ans plus tard, le chef continue de nager dans les produits du Sud-Ouest, mais cette fois-ci dans le Gers et aux côtés de William, son neveu. « Avec lui, nous travaillons en tandem. Un jour, il reprendra peut-être les affaires ! » Ses deux sœurs ne sont pas très loin : elles œuvrent également dans le secteur culinaire, avec notamment l’aînée qui tient Tatie Danielle, à Toulouse, un établissement qui propose

Il reste 88% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous