Dominique Bouchet, élève de Robuchon dans les premières années, a connu rapidement les sommets de la profession de chef. Tout d’abord à la Tour d’Argent où, durant sept années, il a insufflé un vent de rénovation qui avait largement bénéficié à cette institution respectable. Ensuite, durant dix ans, il s’était mis à son compte près de Cognac, construisant un bel hôtel-restaurant qui fut distingué par deux étoiles au Michelin et d’excellentes critiques. Trop éloigné de Paris, il préféra tenter une nouvelle aventure : réussir dans un grand palace. Lors de ses sept années au Crillon, il fut élu par ses pairs Chef de l’Année en 1999 et fut sacré Grand Chef international en 2000 lors d’un concours disputé en direct devant les caméras d’une des plus grandes chaînes japonaises et dont la notoriété dépasse l’entendement en Europe.
Des idées pour se revivifier
Son départ du Crillon se déroula dans des conditions décevantes, mais fut pour lui très salutaire. Il se rendit compte qu’il ne pouvait plus se lancer de défis nouveaux dans le cadre classique de la restauration. A 51 ans, il était temps de penser à autre chose. Sa notoriété au Japon étant toujours aussi forte (il fut le conseiller de Japan Airline et de plusieurs chaînes d’hôtels), c’est là qu’il se dirigea pour bâtir une future activité différente des précédentes. Aujourd’hui, il est en voie de finalisation de trois projets originaux. Avec une marque