Trouver des fournisseurs qui ne cèdent pas à la fièvre quantitative des fêtes de fin d’année n’est pas chose facile. Trouver en plus le distributeur capable de donner la diversité n’est pas plus aisé. La famille Bizien, descendante d’une lignée d’ostréiculteurs, s’est mise, il y a vingt-cinq ans, à la distribution avec sa société SDBA près de Ca-rantec en Bre-tagne. Cette so-ciété généraliste de l’ensemble des produits de la mer n’a qu’une activité minoritaire dans les coquillages mais n’en commercialise pas moins de 260 tonnes par an. Elle a opté pour une diversité totale, depuis les huîtres sauvages d’Irlande et du Canada jusqu’aux marques les plus réputées comme Gilardeau et Perles blanches.
Ces huîtres très marketées se vendent plus facilement, bénéficiant d’une image artisanale qui a tendance à s’éloigner de la réalité quasi industrielle. Pour les Bizien, le petit ostréiculteur local et réellement artisanal détient les clés de la qualité.
Pour cette raison, ils font confiance, en huîtres de Bretagne, à Alain Morvan. Mais tous les produits, jusqu’aux plus surprenants, figurent au catalogue, comme les huîtres sauvages d’Irlande et du Canada.
Des huîtres originales
Ces dernières, non affinées en rivière et non élevées en parc, ont des formes très irrégulières, des tailles plus importantes, un goût beaucoup plus iodé et une chair moins grasse et plus sombre. Les canadiennes, pê-chées en eaux très froides, ont en plus la particularité de tenir au réfrigérateur sans s’ouvrir durant quinze jours, étant