L’hôtel Le Beauvallon, remarquable joyau de la Belle Epoque, aux majestueuses façades dominant 6 hectares de parc jusqu’au rivage de la Méditerranée, est depuis 3 ans, la propriété de la famille Hwang, qui n’a eu comme unique soucis que d’inscrire ce prestigieux belvédère dans la continuité de raffinement et de confort qui ont toujours présidé à sa destinée. Il ne manquait plus que la stabilité d’un chef consciencieux pour donner le ton de l’orientation gastronomique du Beauvallon. Pari gagné !
Un parcours international
Après 3 saisons consécutives aux fourneaux du célèbre palace, Jean-Michel Belin, 40 ans, a pris ses marques en imposant une cuisine originale et contemporaine. La démarche tranquille, la silhouette longiligne, Jean-Michel Belin dégage une étonnante impression de fragilité. Comme si toute la force de cet auvergnat créatif s’était concentrée ailleurs. Dans le regard, précisément. Un regard perçant où brille toute la malice d’un chef qui a voulu roder son répertoire aux 4 coins du monde, avant de s’établir définitivement en Provence.
Après son BEP à l’Ecole Hôtelière de Moulins et divers stages en pâtisserie, il entre à 18 ans comme commis de cuisine au Connaught’s Hotel de Londres. Son service militaire terminé (au mess des officiers de Nevers), il effectue une saison en Grèce sur l’île de Skiatos avant de gagner ses galons de chef avec l’ouverture d’un restaurant italien «Mario» à Saint-Tropez.
En quête perpétuelle de perfectionnement, il poursuit son