C’est en 1998 que Stéphane Saurel, fils et petit-fils de vigneron, s’associe avec son père pour construire avec lui un chai et quitter la cave coopérative pour produire ses vins. «Nous avons construit nous-mêmes le chai et l’avons façonné à notre idée.» Il est à demi enterré dans un talus, donc à l’abri des chaleurs du Sud, et permettant de faire venir le raisin égrappé sans pompe, donc sans triturage. «La qualité s’en trouve améliorée.»
Le domaine est assez morcelé en de nombreuses parcelles, ce qui est contraignant en trajet, mais qui donne une bonne diversité en terroirs et en expositions, et une sécurité en cas de grêle et de gel. Cela étale aussi les maturités et donc les vendanges.
Le terrain est souvent argilo-calcaire, en terrasses, exposé à l’ouest pour certaines parcelles qui donnent de bons résultats en grenache. Le viognier, lui, est plutôt sur des sables, ce qui permet une plus grande concentration.
Une cuvée rouge
hors normes
La vendange est faite partiellement à la main, en fonction du type de cuvée et du climat. Si le temps est pluvieux, la récolte manuelle ou bien un premier tri manuel est nécessaire. Pour certains cépages qui vont se trouver en macération carbonique, la récolte manuelle est aussi préférable. Les assemblages sont effectués au mois de janvier afin de créer les différentes cuvées. Certaines passent alors en fûts.
La cuvée de base en rouge ne passe pas du tout en