Olivier Bellin est originaire de Plomodiern, bourg breton donnant sur la baie de Douarnenez. Sa famille y exploitait un restaurant ouvrier, ce qui l’a fait vivre très jeune dans un bain de cuisine familiale et populaire. Ce contexte offre une vocation toute trouvée. Adolescent, Olivier Bellin choisit de suivre les cours au lycée hôtelier Paraclet à Quimper. «J’effectuais des sorties pour des extras dans les restaurants. Ainsi, pendant mes cours, je m’insérais déjà dans le métier».
L’option gastronomique
Il gagne ensuite un concours de jeunes cuisiniers régionaux et commence un véritable Tour de France qui le conduit dans les Landes, chez Cousseau, dans des auberges lyonnaises, en Bretagne à la Taupinière, ainsi qu’en Suisse chez un disciple de Pierre Gagnaire. «Cette époque m’a apporté une formation classique et une ouverture d’esprit sur la cuisine nouvelle. J’ai ensuite effectué mon service militaire à l’hôtel du ministère des Affaires Etrangères où j’ai connu une cuisine bourgeoise et très classique. Ensuite, ce furent deux années à Paris dans un établissement de Joël Robuchon où le travail était basé sur la rigueur, le respect des techniques et la maîtrise de l’exécution». Muni de ces bagages, Olivier Bellin prend la succession de sa mère en 1997 et, en 1999, fait basculer l’auberge des Glazicks dans l’option gastronomique. Un travail de cinq années lui permet ensuite, avec cette étoile, d’être reconnu dans l’élite du métier. Son discours ne