Si le champagne est la boisson reine des fêtes de fin d’année, les marques doivent afficher leur spécificité et leurs qualités gustatives pour faire la différence. Avec la cuvée 225, Nicolas Feuillatte a mis au point un produit qui devrait satisfaire les restaurateurs, chefs et sommeliers qui recherchent un vin différent qui accompagne un repas. Une cuvée fermentée en fût de chêne peut paraître paradoxale dans une maison comme Nicolas Feuillatte où la cuisine moderne est un modèle de technologie. Le chef de cave Jean-Pierre Vincent insiste pour que l’on n’oublie pas que le champagne est d’abord un vin. «La place du bois dans l’élaboration du champagne est dès lors pleinement justifiée.»
Le passage en fût correspond ainsi à la volonté de développer un vin différent. Nicolas Feuillatte n’en est pas à son coup d’essai en matière de cuvée d’exception. Sa cuvée Palme d’Or collectionne les prix en concours et la gamme des grands crus millésimés a déjà impressionné les dégustateurs. La cuvée 225 est très typée par son assemblage et son mode de vinification. La fermentation est réalisée cru par cru en fût de chêne. Le résultat en est un vin aux arômes intenses. Avec 50 % de pinot noir et 50 % de chardonnay, on y trouve des crus de Verzenay, de Bouzy, de Louvois d’Ay ainsi que de Chouilly, d’Avize, de Cruis et de Cromant. «Les pinots noirs très expressifs transmettent au