Mickaël Gracieux est fils de bijoutier et, s’il a choisi la cuisine, il n’a pas abandonné toutes les valeurs esthétiques que lui a transmises son père. Son style de cuisine aujourd’hui s’en ressent, même s’il travaille dans un tout petit établissement qu’il vient de monter avec son épouse. Mickaël a attendu d’être tout à fait prêt pour se mettre à son compte et a ainsi vécu des expériences professionnelles très diverses. Il a tout d’abord débuté par une expérience anglaise pour le compte de Jean-André Charial, à l’hôtel St-James Court de Londres, où il pratiqua tous les plats de l’Ousteau de Beaumanière. Pour son retour à Paris, il put être accepté par l’équipe Robuchon qui, avec Philippe Braun, faisait les beaux jours du Laurent. Deux années dures mais très profitables. Après une année avec Emile Tabourdiau au Bristol, Alain Ducasse l’appela au Louis XV à Monaco où il travailla avec Jean-François Piège. Il assimila le style grande cuisine de la Côte d’Azur. Son père étant malade, il écourta cette belle expérience et revint à Paris pour vivre l’aventure Eric Briffard au Plaza Athénée. Une école technique extraordinaire, mais aussi un lieu où il rencontra beaucoup de cuisiniers de talent et où il travailla avec Philippe Labbé. L’équipe étant tendue vers un but élevé qu’elle finit par atteindre jusqu’au jour du coup de tonnerre qui la fit quitter l’établissement. Mickaël, qui était connu de l’équipe Ducasse, fut conservé et même promu
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