
Au pied du château d’Ansouis, joli village du sud du Luberon, Olivier Alemany délivre une cuisine provençale savoureuse, dans son établissement devenu une adresse courue de la région. Après une rénovation complète, il ouvre une nouvelle page de La Closerie qu’il fait vivre à son rythme, avec sa femme et une équipe de jeunes apprentis. Rare en interview, ce chef étoilé se veut d’une modestie sans fard.Bercé par les émissions de cuisine de Michel Oliver qu’il regardait avec sa mère, Olivier Alemany, originaire de Marseille, a eu l’envie de devenir cuisinier. Il rentre donc en CAP à 14 ans, et fait son apprentissage dans de grandes brigades. « J’ai tout de suite été très heureux en cuisine », indique le chef. Il y fait de belles rencontres dont Jacques Chibois au Gray d’Albion qui lui apprend « l’ouverture d’esprit » et Jean-Marc Delacourt, au restaurant La Terrasse, à Divonne-les-Bains. « Sa rigueur et sa technique m’ont profondément marqué. C’est aussi quelqu’un de très humain, qui m’a montré qu’on pouvait être rigoureux et très attaché à son équipe. » Après plusieurs expériences en France, Olivier Alemany entre en tant que sous-chef exécutif à l’hôtel Mövenpick de Genève, où il apprend la gestion et le management. Après cinq ans, les fourneaux lui manquent et l’idée d’ouvrir une
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