Avant de se lancer au Bélisaire, Matthieu Garrel a développé son savoir-faire culinaire auprès de Jean-Pierre Crouzil à Plancoët (2 étoiles), au yacht privé supervisé par Gérard Besson (MOF, 2 étoiles). Il y rencontra d’ailleurs Christophe Rousset, son actuel bras droit qui avait auparavant officié au Jules Verne (1 étoile). Une dernière expérience auprès du traiteur Potel & Chabot dans les banquets, en France et dans les Pays de l’Est, apporta la touche finale à l’édifice de ses compétences gastronomiques. Aujourd’hui, il présente à sa clientèle une cuisine qui fait le lien entre son savoir-faire et la convivialité d’un restaurant de quartier. L’excellent rapport qualité/prix du Bélisaire a ainsi attiré une clientèle d’habitués à la recherche du seul plaisir d’un bon repas. Le Gault Millau (version magazine) va d’ailleurs le référencer dans son prochain numéro.
Si Matthieu Garrel ne vise pas l’étoile, le nombre restreint mais varié des plats, grâce notamment à une présentation à l’ardoise, posent le niveau de la qualité. Et avec un menu unique à 18 euros le midi et 28,20 euros le soir, le petit prix est aussi au rendez-vous. Enfin, Matthieu Garrel sait réaliser quelques bonnes surprises. On y déguste par exemple une Tarte à l’andouillette, un Filet mignon de porc au chutney d’ananas, gratin de Topinambour ou encore un Saint-Pierre en cocotte et petits légumes.
Le chef de cuisine favorise le plus possible la fraîcheur