Benjamin Lechevalier a connu une vie professionnelle riche et diversifiée malgré son jeune âge. Apprenti au très traditionnel Pavillon Henri IV (gigot de sept heures et pommes soufflées) il suit son second qui l’emmène au Man Ray. La transition est brutale avec des services de 400 couverts préparés sur un matériel sommaire. Mais il y apprend le maniement du wok et des bons rudiments de sushi. Lui prépare les plats traditionnels français pour équilibrer la carte.
Après un passage aux Chevaux de Marly, il intègre la Maison blanche qui venait d’être reprise par les frères Pourcel. Pascal Ferraud l’initie à des plats méditerranéens. Il persévère dans la gastronomie et rejoint Bruno Turbot au Clovis du Sofitel Arc de triomphe. Il y pratique beaucoup de plats techniques au point de vivre une seconde formation. Il y apprend aussi les banquets, la brasserie, le room service et les petits déjeuners. Ce qui concourt à lui donner une vision large du métier. Du coup, il s’embarque dans l’ouverture du Drugstore Publicis avec Alain Soulard. Une nouvelle expérience formatrice, comme celle de l’Elysée Vernet.
Chercher le premier poste de chef
Mais c’est au Hyatt Vendôme, avec Christophe David puis plus longuement avec Jean-François Rouquette, qu’il s’épanouit. Il finit chef adjoint et cherche sa première place de chef. Un passage au Sens rue de Ponthieu puis une saison à Saint-Domingue dans un des rares vrais palaces, le Sanctuary, pour ouvrir le restaurant Le