Guillaume Veyssière, esprit charentais en liberté

LE CHEF

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Guillaume Veyssière, esprit charentais en liberté

Pas besoin d’attendre le Festival de la Bande dessinée pour découvrir les temples gastronomiques incontournables d’Angoulême. Il suffit de se rendre directement chez Guillaume Veyssière, un cuisinier qui a fait de sa Ruelle une avenue de plaisirs.Créer sans calculer : voilà une partie de la devise de Guillaume Veyssière qu’il applique depuis 6 ans dans sa Ruelle gourmande.


Gouloumès, son père spirituel
Marqué par le souvenir « des odeurs de la soupe de légumes réalisée par ma grand-mère », c’est aux scouts que le jeune Angoumoisin de naissance réalise ses premières recettes. « J’ai participé à un concours de spaghetti carbonara, mais je n’avais pas gagné ! » Élève dissipé, le jeune Guillaume part en apprentissage dans un hôtel-restaurant. « Un jour, mon maître d’apprentissage, Pascal Tardieu, m’initie aux magazines gastronomiques et aux émissions de Petitrenaud. Le déclic. »


De retour de l’armée, il écrit à tous les restaurants étoilés de la région Poitou-Charentes. Il reçoit une réponse positive de Jean Ramet, à Bordeaux, en moins de 72 heures. « Une expérience où je m’ennuie mais durant laquelle je me lie avec le second, Christophe Combeau, qui me parle de Serge Gouloumès et de son restaurant, l’Étoile des Mers, du Miramar Beach Hôtel. Quatre jours plus tard, me voilà dans le Sud ! » À 22 ans, il découvre une autre ambiance, très dure. « Mais Serge Gouloumès


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