La quarantaine approchant, Frédéric Jombard a eu envie d’avoir son affaire personnelle, après avoir travaillé chez les autres pendant plus de 20 ans, après sa sortie du lycée hôtelier de Saumur à 16 ans. C’est chose faite depuis 2003, année d’ouverture de La Poudette (nom de la serpette utilisée pour épamprer la vigne) au coeur de l’Entre-deux-Mers, avec 35 couverts et bientôt une douzaine de chambres.
Après avoir fait ses débuts au Sofitel de Lyon, Frédéric Jombard a rejoint Jacques Chibois au Gray d’Albion, à Cannes, comme premier commis tournant. L’amour d’une Toulousaine l’a conduit dans la ville rose où il travaille à La Frégate, puis il fait son service militaire au service du général Maison, à Angers. Libéré, il redescend vers le Sud-Ouest et travaille avec la famille Delmas à Montauban, « des gens discrets, mais avec un vrai savoir-faire. Le grand-père avait travaillé avec Escoffier et Christian Constant, le cousin, a remonté Le Violon d’Ingres« . Ensuite Frédéric Jombard occupe son premier poste de chef au château de Terrides près de Castelsarrazin, puis au Latitude Hôtel de Toulouse où il reste quatre ans, avant de partir au Racing Club de France au Bois de Boulogne.
De retour à Toulouse, il relance la brasserie Le Capoul où rencontre Sophie qui tient le salon de thé-restaurant « Chez Rose-Thé« . C’est alors que le couple décide d’ouvrir son propre établissement. Leur impératif : rester dans