Eyal Shani : D’audace & d’intuition

LE CHEF

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Eyal Shani : D’audace & d’intuition
©E. Niel

Eyal Shani ♦ HaSalon à Saint-Ouen (93)


 


En France, Eyal Shani s’est fait connaître en 2013 avec Miznon, enseigne de street-food israélienne. Cela fait pourtant 30 ans que le chef enchaîne les ouvertures gastronomiques bien au-delà de nos frontières, comptant à ce jour quelque 40 restaurants. Il était temps pour lui de dévoiler toute l’étendue de son savoir-faire à travers une nouvelle adresse parisienne…


 


Il « déconstruit l’essence et l’esprit de la cuisine israélienne » avec des assiettes aux allures de compositions pyrotechniques… sans nul artifice.
C’est au contact d’un grand-père passionné de marchés locaux et d’étude des vignes qu’Eyal Shani a très tôt développé un vif intérêt pour les produits méditerranéens – aujourd’hui stars de ses tables de Tel-Aviv à Vienne en passant par Melbourne ou Singapour. Les légumes frais et de saison, le poisson, l’huile d’olive ou la tomate : il en a fait le thème principal de sa 1re table, Oceanus, ouverte en 1989 à Jérusalem, sa ville natale. Il n’a cessé d’aimer et d’exploiter ces produits depuis. Pour son ouverture de HaSalon (avec Moma Group et Good People) aux portes de Paris, le chef n’a eu aucune difficulté à se procurer sa précieuse matière première : « D’habitude, dans chaque pays où j’ouvre un restaurant, il me faut des mois pour trouver des légumes aussi bons que ceux qui poussent en Israël… À Paris, c’était si facile


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