
En un an seulement, Maximin Hellio a redoré le blason gastronomique deauvillais en décrochant une étoile en février dernier. À 34 ans, le chef breton fructifie son héritage familial avec une vraie personnalité culinaire. Breton pure souche, Briochin pur sucre, Maximin Hellio a véritablement baigné dans la cuisine régionale de ses parents. « Jeune, je passais mon temps à faire du sport mais également à la Vieille Tour, le restaurant familial de Plérin. Un jour, en voyant mon père dresser une assiette, j’ai su que j’avais la fibre culinaire en moi. » Après un diplôme en poche, le jeune cuisinier débute sa carrière avec la volonté de se former chez les grands chefs lors de chaque trêve hivernale.
Un bel héritage
De L’Auberge de l’Ill à L’Oasis en passant par la Maison Tirel Guérin et le Pré Catelan (chef de partie en 2007), Maximin alterne jusqu’à ses 24 ans les escales aux quatre coins de la France. « Alors que je devais passer second aux côtés de Frédéric Anton, mon père est tombé malade et je suis retourné travailler définitivement en Bretagne. » À ce moment-là, les parents du cuisinier ont déménagé à l’hôtel-restaurant La Voile d’Or aux Sables-d’Or-les-Pins avec 18 salariés à gérer et une étoile au guide Michelin au compteur. « À mon arrivée, j’ai essayé d’apporter ma touche personnelle à travers mes expériences mais, au