Natif de Nyons, Pierre Basso-Moro est incontestablement un homme du Sud, et le travail qu’il fait dans le Jura ne détonne pas par rapport à l’environnement. Il est même très en accord avec le style du château de Germigney, légèrement baroque dans ses décors, propriété d’un architecte suisse. Cousin d’un chef avignonnais étoilé, Primo Tassan, de l’Auberge de France, il opta pour l’école hôtelière d’Avignon où il eut la chance de suivre les cours de l’excellent Michel Receveur. Très vite monté à Paris, il travaille avec J.-M. Bedier, ancien chef du Chiberta, au Fouquet’s Bastille. Il retourne à Villeneuve-les-Avignon dans la brigade de Serge Chenet où il acquiert de bonnes bases techniques. Puis il va à l’Antarès à Méribel avec Christian Farenasso et continue son périple d’apprentissage de la haute gastronomie méditerranéenne avec Christian Farenasso. Retour au Prieuré avec Serge Chenet pour se parfaire dans les poissons. Il intègre la brigade de François Clerc à la Vieille Fontaine de Maisons-Laffitte, l’année de récupération de la seconde étoile. Et enfin, il est accepté au Négresco par Dominique Le Stanc. Le courant passe bien entre les deux hommes et Dominique l’envoie chez Antoine Westermann à Strasbourg. Retour au Négresco comme second, après une étape à l’Oasis des frères Raimbault. «Deux années extraordinaires avec Dominique Le Stanc qui m’a amené à un niveau de conception de la cuisine qui m’a permis ensuite de réfléchir sur
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