Christophe Roure : L’art et la matière

LE CHEF

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Christophe Roure : L’art et la matière

Le Neuvième Art qualifia, fut un temps, la Gastronomie. Désormais, la périphrase est surtout connue de tous pour désigner l’atelier du chef Christophe Roure, un temps dans l’ancienne gare de Saint-Just-Saint-Rambert, désormais au cœur de la capitale des Gaules. Ici, le Meilleur Ouvrier de France 2007 affine son identité culinaire, subtile harmonie entre l’authenticité d’une nature restituée et l’esthétisme d’une mise en scène artistique. Les plats deviennent toiles où le chef s’amuse de sa palette de matières, de saveurs et de couleurs. Autant de tableaux personnels et sensibles qui suscitent surprises et émotions.


Nous lui avions consacré une première Une en mars 2011, il y a 9 ans quand il était le chef propriétaire d’un Neuvième Art couronné de deux étoiles Michelin dans une ancienne gare de la commune de Saint-Just-Saint-Rambert. Près d’une décennie plus tard, Christophe Roure a troqué sa Loire natale pour le centre-ville dynamique de Lyon. Au 173 de la rue Cuvier, Le Neuvième Art, deuxième du nom, s’est trouvé un nouvel écrin aux lignes épurées, véritable terrain d’expression créatif et gourmand pour ce chef tant maestro de la technique qu’esthète affirmé. Saluées par deux étoiles au guide Michelin, ses créations sont identitaires, ancrées dans leur temps ; véritables clichés instantanés et contemplatifs d’une nature à consommer. Pour ce numéro de mars, l’homme à l’œil d’artiste, au palais de chef et aux mains de sculpteur, nous reçoit en son Neuvième Art, l’occasion de


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