Akhara Chay : Un challenger né

Akhara Chay : Un challenger né
Photos © E. Niel

Akhara Chay ◊ Au Jardin de La Vague à Saint-Paul-de-Vence (06)


 


Les 400 coups, l’apprentissage de la vie et sa dureté : tout cela est une époque révolue pour Akhara Chay. Après des années d’observation, d’investissement et de travail auprès de chefs devenus, bien plus que des mentors, Akhara dispose aujourd’hui d’une maturité qui se ressent jusque dans ses assiettes. Créer, transmettre et partager : tels sont désormais ses maîtres-mots Au Jardin de La Vague, où ses créations méditerranéennes teintées d’exotisme ravissent depuis 4 ans les plus fins gourmets des Alpes-Maritimes et d’ailleurs.


 


Parisien d’origine, Akhara Chay a connu une adolescence chaotique. La perte de sa mère, la charge de son petit frère due aux lourds horaires de travail de son père : il a fallu s’adapter à cette vie, et faire avec.
Il termine un cursus scolaire général en fin de collège, mais refuse d’aller plus loin. Son oncle, alors voiturier au Pavillon Ledoyen, le convainc d’intégrer la Maison en 1994 comme apprenti, en parallèle d’un CFA à Émerainville.
« À l’époque, Ghislaine Arabian avait deux chefs à ses côtés, dont Éric Provost. Ce dernier est devenu, plus qu’un mentor, un véritable père de substitution. Je l’ai rencontré au bon moment, il m’a remis dans le droit chemin », se souvient Akhara. Il découvre un univers qui le passionne et accepte que ce métier, arrivé jusqu’à lui un peu


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