La certification agneau des Adrets provient d’une démarche initiée par des éleveurs de la région Rhône-Alpes pour valoriser la part de leur cheptel le plus conforme à la notion de haute qualité. Aujourd’hui, le mouvement s’est étendu à d’autres départements, mais le processus de certification reste bien verrouillé. Seuls deux abattoirs, l’un à Lyon et l’autre proche de Valréas, peuvent in fine délivrer la certification avec une seule coopérative de commercialisation.
Jeunes et allaités par la mère
Le cahier des charges de certification agneau des Adrets s’applique en plusieurs étapes et aboutit à une sélection assez sévère : sur 107 700 agneaux présentés par les éleveurs à la certification (ils ne présentent qu’une partie de leurs bêtes), seulement le tiers passe en commercialisation sous la certification. La coopérative s’applique des critères assez drastiques. Tout d’abord, l’éleveur ne peut présenter comme candidat avant abattage qu’un agneau de 70 à 150 jours d’âge au premier semestre et d’âge entre 70 et 195 jours au second semestre. Ensuite, cet agneau doit avoir été allaité par la mère au moins 60 jours, et jamais au biberon. Même un seul biberon entraîne une boucle rouge qui l’exclut de la sélection.
Tenir ses engagements, même après ressuyage
Le second tri s’effectue à l’abattoir, l’agneau ne devant pas peser plus de 19 kg et répondre aux meilleures catégories de la grille européenne de conformation, la première et la seconde uniquement. Sur le plan de l’engraissement, seules