En 2001, Frédéric Doucet remportait le titre très sélectif d’Espoir de l’Année. Il n’avait que 25 ans. Dans la région, ce titre national fut largement commenté. «Ce concours a eu un gros impact médiatique et cela a beaucoup apporté au restaurant en termes de notoriété. Nous l’avons senti dans le chiffre d’affaires.» Les projets de la famille Doucet s’en trouvèrent confortés et la cuisine fut totalement refaite avec un beau Maestro et une nouvelle organisation avec meubles réfrigérés et chaud pour les différents postes. Un gros four, à hauteur, avec une étuve pâtisserie et indépendante du fourneau, et des tiroirs Alto-Shaam. «Cela nous a permis de gagner du temps, en service mais aussi en nettoyage, et d’avoir des dressages plus précis.» Depuis, une laverie automatique a été achetée, toujours pour des gains de temps et de personnel.
Après son triomphe, Frédéric s’est interrogé sur le type de cuisine qu’il allait pratiquer. Ancien de Bocuse, d’Orsi et des Troisgros, il a quand même hésité à se placer sur un registre de trop haute cuisine pour tenir compte du positionnement de l’hôtel familial et de la clientèle existante. Pourtant, il en avait les moyens. Il a pris la responsabilité de la cuisine, son père, passionné de vin, passant en salle. « Nous sommes dans la campagne charolaise et nous devons en tenir compte. Les clients ont des attentes de tradition et de terroir en s’arrêtant