La présentation de Benoît Bernard est tout sauf conventionnelle. Mais sous ce masque amusant se cachent un grand bon sens et un amour du travail bien fait. Son refus de la langue de bois et des conventions le pousse même à s’autocritiquer injustement. Benoît, fils de cadre d’entreprise, était autant séduit par la gourmandise que suscitait son grand-père en lui faisant rechercher champignons et crustacés, que par le voyage et la découverte de nouveaux horizons. Après l’école hôtelière (Michel Servet) en pâtisserie et en cuisine, il choisit tout de suite de s’expatrier, en Irlande d’abord, dans un Relais Châteaux. Il y découvre surtout de très beaux produits (poissons, crustacés, agneau) et une ambiance chaleureuse. Il choisit ensuite Londres et, pour prendre connaissance de la ville, préfère la brasserie de luxe que le gastro. Ensuite, une année à Prague dans un restaurant semi-gastronomique où, au bout de six mois, il assure la responsabilité de la cuisine. Après quatre ans à l’étranger, il mesure le retard pris en technique. Il atterrit au grand hôtel des Trois Epis
La technique succède
au voyage
Après un an, le démon du voyage le reprend et sa destination