Guillaume Goupil : Une cuisine classique au service du produit

LE CHEF

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Guillaume Goupil : Une cuisine classique au service du produit
© Julie Limont

Guillaume GoupilLe Baudelaire* au Burgundy à Paris


Définissant lui-même sa cuisine de classique, le jeune chef trentenaire Guillaume Goupil s’est pourtant fait un nom depuis qu’il a repris les rênes du Baudelaire. Le culte qu’il voue aux produits lui permet de les magnifier, de les sublimer. Une passion remontant à l’enfance et renforcée par ses mentors, parmi lesquels Philippe Jourdain et Stéphanie Le Quellec.


Une évidence. Guillaume Goupil assène ce mot sans une once d’hésitation, comme s’il se suffisait à lui-même. Pourquoi argumenter ce qui se passe d’explications ? « Vers 6, 8 ans, j’ai su que je voulais devenir cuisinier, c’était non négociable, tente-t-il néanmoins de développer. Je n’avais pourtant pas de parents restaurateurs, même si ma mère était très bonne cuisinière. » Dès la fin de la 3e, il s’oriente logiquement vers un BEP cuisine. Au lycée hôtelier Françoise Dolto, dans la région orléanaise, il enchaîne avec un bac professionnel, suivi d’une mention complémentaire Pâtisserie passée au lycée hôtelier de Blois (41). « Je ne souhaitais pas devenir pâtissier, tempère Guillaume Goupil. Juste connaître les bases de ce métier pour avoir un champ de connaissances élargi. » Au cours de son examen de validation, le chef pâtissier du


Coquilles Saint-Jacques, noix rôtie et marinée, compression épinards, noix-mandarine, fumet des bardes au Noilly Prat

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