
Apicius* (Paris), Divellec* (Paris),
La Table de la Ferme* (Murtoli), restaurant Anne (Paris)
Les projets à succès s’enchaînent mais ne se ressemblent pas pour Mathieu Pacaud.
Le chef, à la tête de nombreux établissements gastronomiques, avance animé par la passion d’un métier qu’il a dans la peau depuis toujours. Véritable challenger, il est en recherche permanente de nouveaux défis, de nouvelles expériences, afin d’atteindre un but que lui seul connaît à force de travail et de réflexion.
Votre métier de chef : fruit de la transmission, passion innée ou les deux ?
Je dirais que les deux sont liés. J’ai passé mon enfance dans les cuisines de L’Ambroisie auprès de mon père, il se peut qu’il y ait une part d’inné mais la passion s’est grandement développée grâce à sa transmission.
J’ai travaillé durement et appris énormément à ses côtés puis j’ai pris mon propre chemin, j’œuvre maintenant à créer ma propre identité et à transmettre mes propres émotions.
Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir transmettre à mon tour mon savoir-faire à mes équipes.
Avec le recul des années, je ne me verrais pas faire autre chose que mon métier.
C’est un univers où le renouvellement est toujours possible, je suis un curieux, je m’inspire de tout ce qui m’entoure, de la musique, de mes voyages… pour pouvoir transformer ou réinventer une recette.