Philippe Guiffre : Comment jugez-vous les épreuves écrites de la demi-finale ?
Enrico Bernardo : C’était une très belle épreuve, avec 87 questions très variées. Pour quelqu’un qui a étudié, c’était intéressant car cela permettait d’aborder beaucoup de sujets.
PG : Et les épreuves pratiques ?
EB : Comme tout le monde, j’ai été étonné parce que nous devions servir un vin qui était visiblement bouchonné. Pourtant, le bouchon était en plastique. Alors, j’ai essayé de réagir, comme je le fais dans mon restaurant, avec naturel. Je me suis excusé et j’ai proposé une autre bouteille.
PG : Qu’est-ce que vous pensez avoir le mieux réussi aujourd’hui ?
EB : Je me suis surtout senti à l’aise dans l’accord mets et vins, dans la décantation et dans la correction de la carte erronée.
PG : Comptez vous rester au Georges V ?
EB : Je suis dans le meilleur hôtel du monde et je viens d’être élu Meilleur Sommelier du Monde, je crois que le mariage est parfait.
PG : En 1998, vous nous aviez indiqué que vous rêviez d’avoir votre propre restaurant…
EB : C’est toujours vrai, mais ce n’est pas pour tout de suite. J’ai d’ailleurs un second rêve maintenant : posséder mon propre vignoble.
PG : Comment jugez-vous l’évolution du concours du Meilleur Sommelier du Monde ?
EB : La compétition est de plus en plus difficile et il faut savoir de plus en plus de choses. Mais le