es candidats de quinze nations se sont affrontés pendant deux jours dans l’espoir de remporter le trophée, consécration suprême. Lors de cette septième édition, ayant pour président d’honneur Michel Roux du restaurant Le Gavroche à Londres et pour président du jury Pascal Molines, vainqueur de la Coupe du Monde 1999, certaines équipes s’étaient données d’importants moyens, par exemple en terme de matériel, afin de mettre le maximum d’atouts de leurs côtés. «Le niveau s’élève au fil des années sur le plan de l’organisation du travail, de la propreté et des techniques utilisées», précise le président-fondateur de la Coupe du Monde, Gabriel Paillasson, avant de souligner : «Cette année, les réalisations artistiques en chocolat, glace et sucre présentées en buffets, étaient plus contemporaines et élancées que les années précédentes. En revanche, les entremets chocolat, les entremets glacés et assiettes de dessert manquaient dans l’ensemble d’équilibre : il n’y avait pas de lien entre la mâche et le goût».
L’équipe américaine avait choisi le thème du Cirque du Soleil et elle s’est exprimée sur le plan artistique d’une façon harmonieuse et raffinée. Pour faire la différence avec les autres candidats, elle a privilégié le goût. «Nous avons en outre veillé à la légèreté et à la notion de fraîcheur en bouche pour les entremets et l’assiette de dessert», affirme Michel Wuillaume, chef pâtissier du Ritz Carlton à San Francisco. L’entremets chocolat «Dralion» présentait deux originalités