Anne-Sophie Pic devait dès son adolescence affronter bien des barrières pour arriver à être Chef de l’Année un jour. Tout d’abord être femme dans un des milieux professionnels les plus masculins qu’il soit l’a éloigné, durant ses études, de la cuisine. Ensuite cadette de 10 ans d’un frère cuisinier lui enleva même l’idée de succéder à son père, si tant est qu’elle en ai formulée l’idée. Enfin elle devait succéder à une lignée impressionnante : l’arrière grand-mère qui rend l’auberge familiale populaire au-delà du département (l’Ardèche), le grand-père qui devient un des cuisiniers les plus connus d’avant-guerre et d’immédiat après guerre, le père
Trouver de nouvelles voies
Mais cette histoire digne d’une saga de roman prend un tour dramatique le jour de la mort du père qui survient en pleine crise de la gastronomie en 1992. Anne-Sophie qui a fait des études supérieures de marketing et travaillé à l’étranger, notamment au Japon a ressenti un fort désir de revenir dans la maison familiale qui représente son encrage profond. Elle aura eu le temps en moins d’un an d’apprendre les bases avec son père. Mais la prise de pouvoir de la cuisine par son frère l’amène à s’occuper d’autre chose