L’équipe japonaise s’est très bien défendue pour sa première participation à cette Coupe du Monde. A Tokyo, elle s’est entraînée avec acharnement, au départ une fois par mois puis chaque semaine, sur le thème de la «Nature, des animaux et de leur cohabitation avec les êtres humains». Le trio ne se connaissait pas, il a d’autant plus de mérite d’avoir oeuvré en totale symbiose. «Nous avons procédé à une simulation en temps réel (dix heures d’épreuve), six fois de suite. Nous avons mis l’accent sur l’organisation du travail, le choix de produits pour des goûts à la japonaise et sur certains points techniques», affirme Yukio Ichikawa. Ainsi, pour la pièce en chocolat, les éléments n’ont pas été réalisés à l’aide de moules, mais selon l’art du pliage (origami). Le dessert à l’assiette était composé d’un streusel à base de kinako (poudre de soja) torréfié et mélassé, d’un praliné noisettes, d’une mousse chocolat au lait, d’une marmelade d’oranges et d’un granité au café. L’équipe a joué sur des saveurs plus classiques et rafraîchissantes pour l’entremets glacé à base de sorbet framboise, glace pistache, coulis à la fraise et au basilic, avec glaçage framboise et décor de macarons. Enfin, pour l’entremets chocolat, des goûts traditionnels avec une touche d’exotisme : dacquoise chocolat, dacquoise noisettes, nougat noir, crème chocolat-bananes, mousse caramel Jivaja et glaçage caramel. Les Belges espéraient se retrouver sur le
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