: Avec le Bocuse d’or, le Sirha a eu, dès l’origine, une forte image internationale. De quelle façon voulez-vous accentuer cette internationalisation du salon ?
Marie-Odile Fondeur : Nous avons déjà plus de 400 exposants internationaux et cinq pavillons de différents pays : Etats-Unis, Japon, Wallonie, Flandre et Espagne. Nous avons aussi 12 000 visiteurs internationaux. Nous en espérons davantage cette année, en partie grâce à plusieurs conférences de presse faites à l’étranger, treize en tout. En Pologne, en Russie, en Chine, en Norvège et dans d’autres pays européens. Nous avons trouvé un très grand intérêt en Chine et au Japon, pays dont la culture est très sensible à la cuisine et à la pâtisserie. Le Sirha sera doté de kiosques presse internationaux pour la première fois. Nous aurons aussi quatre concours internationaux : le Bocuse d’or, la Coupe du monde de la Pâtisserie, le Concours international des Fromages et le Mondial du pain qui est une nouveauté organisée par des MOF boulangers, les Ambassadeurs du pain. Mais l’on retrouve d’autres animations internationales dans d’autres thèmes forts du salon.
GG : Depuis
MOF : Pour aller plus loin que les versions précédentes du Sirha, nous organisons un grand colloque «Nutrition et restauration au XXIe siècle». Il consiste à organiser chaque jour deux tables