Philippe Guiffre : Comment jugez-vous votre performance aujourd’hui ?
Hervé Pennequin : J’ai manqué un peu de temps dans ma préparation et je crois que je n’ai pas réussi a être aussi parfait et concis qu’Enrico Bernardo.
PG : Qu’est-ce qui vous a décidé à vous présenter ?
HP : Lorsque je me suis présenté au Concours national des Etats-Unis, je voulais savoir où j’en étais par rapport aux Master Sommeliers américains, qui représentent un peu l’élite de la sommellerie dans ce pays et j’ai eu la chance d’être choisi. Ensuite, je n’ai eu qu’une envie, c’est de faire le maximum pour être dans les 4 finalistes et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui.
PG : Comment vous êtes-vous préparé à l’épreuve ?
HP : J’ai été désigné pour représenter les Etats-Unis à la fin 2002 et j’ai commencé à me préparer intensivement à l’épreuve depuis 3 mois. J’ai notamment bénéficié de l’apport de sponsors qui ont financé certains de mes déplacements à l’étranger, notamment en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud et en Argentine.
PG : Comment vous êtes-vous préparés aux épreuves écrites ?
HP : Je me suis donné l’objectif de voir le maximum. Mais vous ne pouvez pas tout savoir…
PG : Comment évolue le concours ?
HP : Je trouve qu’il est de plus en plus difficile. Les questions sont de plus en plus dures et il y a de plus en plus de candidats.
PG : C’est la première