Philippe Guiffre : Comment jugez-vous les épreuves écrites de la demi-finale ?
Gérard Basset : Elles étaient difficiles. Le niveau monte de plus en plus. Il y avait 87 questions, avec des sous-questions qui étaient parfois très pointues. Dans une même question, on peut, par exemple, vous lister 10 produits et vous devez dire de quel pays ils viennent. C’est un questionnaire de près de 90 pages.
PG : Et l’épreuve pratique ?
GB : Elle était plus dure que d’habitude. Ils avaient fait fabriquer un vin bouchonné, qui était présenté dans une bouteille avec un bouchon en plastique. Alors j’ai dit que le vin était mauvais et qu’il fallait le changer, mais je n’osais pas trop dire qu’il était bouchonné…
PG : Comment vous vous êtes-vous préparé au concours ?
GB : Je me prépare psychologiquement depuis deux à trois ans à ce concours et depuis sept mois, je travaille de façon intensive.
PG : Si aujourd’hui vous gagnez ce concours, qu’est-ce que cela changerait pour vous ?
GB : Cela serait un grand bonheur, parce que ce serait l’aboutissement de beaucoup de travail.
PG : Par contre, si vous ne gagnez pas, est-ce que vous pensez vous représenter ?
GB : Non, c’est ma dernière participation.
PG : Retenir 4 finalistes, est-ce que vous pensez que c’est le bon nombre ?
GB : Oui, parce que 3 c’est un peu juste et 5 cela vous oblige à donner trois médailles de bronze, ce qui