Ancien second de Yannick Alleno, Gaël Orieux s’est lancé à son compte au début de l’année avec son restaurant baptisé Auguste, dans le 7ème arrondissement parisien. Un hommage à Auguste… Escoffier, bien sûr, mais aussi un clin d’oeil à Rodin, dont le musée est proche. Cette nouvelle aventure menée avec brio, mais qui n’en est qu’à ses prémices, lui a valu d’être sélectionné comme Tremplin 2005. Il a cherché à s’installer dans un établissement (anciennement Les Glénans) dont l’emplacement offrait un bon potentiel, avec la possibilité de faire des travaux pour «donner une image qui me correspond», dit-il. Mais avant d’y parvenir, le cheminement est long. Au début, «on ne connaît pas son style, on ne sait pas vers où s’orienter». Il faut se perfectionner à travers différentes expériences, affiner son langage culinaire. Gaël Orieux connaît «l’ultra classique» avec Paul Bocuse et «une cuisine dans l’air du temps» avec Yannick Alleno (qui a «de l’or dans les main»). «J’ai jonglé avec les deux», explique le jeune chef propriétaire qui a aussi travaillé chez Alain Senderens, au Crillon avec Dominique Bouchet et Christian Constant, et fait son apprentissage au Toit de Passy.
Avec 42 places dans son restaurant contre une dizaine de plus dans l’ancienne configuration, Gaël Orieux a recherché avant tout le confort et la convivialité pour sa clientèle. Depuis l’ouverture, il a appris à gagner sa confiance