Comme beaucoup de chefs, Laurent Arrazat rêvait de revenir s’installer au pays. Né à Lodève dans l’Hérault, il a vécu dans un petit village tout proche. A Soubès, il s’est installé à 3 kilomètres des vignes de son grand-père, là même où il passait ses vacances. Le vin, la culture des olives ainsi que les fruits ont baigné son enfance ainsi que le restaurant des parents de son meilleur ami. En 1986, il eut le bonheur de suivre l’enseignement du père Gibelin à l’école hôtelière de Saint- Chély-d’Apcher où il passe un BT, avec CAP de service et de cuisine. Sorti major de promotion, il retourne à La Tamarissière à Agde, chez Nicolas Albano, où il a effectué ses stages. Il y restera deux ans et fera l’ouverture des Agapes à Montpellier. «J’ai beaucoup appris durant ces années 1990-1991, époque où Nicolas avait une équipe très structurée.» Mais après son départ de La Tamarissière, étourdi par une activité très intense, Laurent se pose beaucoup de questions sur son avenir. Il doute beaucoup de sa volonté de persévérer dans la gastronomie. Il travaille dans des bars de nuit puis dans une auberge campagnarde avant de revenir au Cap-d’Agde dans un hôtel de chaîne. Mais la gastronomie commence à lui manquer. Il retourne alors à La Tamarissière durant une année avant d’intégrer la brigade du Jardin des Sens, tout auréolée de sa nouvelle
Il reste 65% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles de Le Chef
à partir de 35€