En matière de modernisation, il y a ceux qui rénovent et ceux qui innovent. L’Hôtel Martinez à Cannes a imaginé une plage inédite et souhaité une cuisine différente de celle des autres plages de la Croisette. Enodis a apporté son savoir-faire et un matériel novateur : le four tandoori.
D’origine indienne et constitué d’un intérieur en argile, ce four fait l’objet d’une fabrication modernisée dans l’une des usines d’Enodis, la société Beech en Australie, parce qu’il correspond à la demande des marchés asiatiques. En le proposant pour la première fois en France, l’idée d’Enodis était de prendre le mode de chauffage du Tandoori et de l’adapter à la cuisine méditerranéenne. Il n’en fallait pas plus pour séduire les deux chefs cannois.

Le matériel, d’une valeur de 150 000 euros, a non seulement été adopté, mais il constitue la pièce maîtresse du «piano à la vue des gens», placé en extérieur, en forme de desserte arrondie, face aux tables en terrasse. Le brûleur à gaz permet de faire monter la température à l’intérieur du four à 350°. C’est une chaleur dite «à l’étouffé», sans émanations de graisse (celle-ci est caramélisée au fond du four) et qui cuit le produit sans le dessécher. «Ce four nous permet de réaliser beaucoup de viandes en marinade. Les goûts sont renforcés car la graisse tombe et la viande ne garde que