La restauration reste la priorité des producteurs des vins de Bergerac. Serge Dubard, qui, au sein de la collective des vins du Bergeraquais, s’occupe de l’activité CHR, réaffirme les objectifs des vignerons de sa région. Première zone de développement des Bergerac, le grand Sud-Ouest. «Nous avons la chance de produire en Périgord, pays éminemment touristique, et il nous semble naturel de bien faire connaître nos vins à travers la restauration régionale qui reçoit autant les touristes français qu’étrangers.» Les régions voisines, la Corrèze, les Charentes, les Landes, le Lot sont aussi sensibles à mettre en valeur les vins de Bergerac. La seconde cible des Bergerac est Paris, vitrine de la France. L’an dernier, une opération estivale sur le rosé de Bergerac a recueilli l’attention des restaurateurs parisiens, avec distribution de tee-shirts, d’ardoises personnalisées, de carafes, de tabliers de sommelier et de sets de tables pour les brasseries. Elle sera renouvelée en 2005. Les appellations de Bergerac commencent aussi à séduire les restaurateurs d’Ile-de-France grâce à leurs rouges de qualité, le Pecharmant et le Montravel. La montée de la consommation du vin au verre ou en carafe devrait favoriser le développement d’une appellation montante comme le Bergerac qui se positionne grâce à un très bon rapport qualité/prix. «Parmi le millier de restaurateurs qui vendent activement les appellations de Bergerac, il est intéressant de constater que ceux qui changent leur façon de vendre le vin (coefficient limité,
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