Les métiers de la restauration collective, et notamment du chef de cuisine, sont en pleine mutation. Si l’hygiène, les techniques culinaires, la nutrition participent d’une évolution nécessaire, il faut aussi se donner les moyens de réussir pleinement à appliquer les réglementations et les recommandations. Il est prévu que le GEMRCN devienne obligatoire en scolaire, et pour certains, c’est une couche qui se rajoute au millefeuille ! La formation est indispensable pour des professionnels qui manquent souvent d’expertise et d’outils, plus particulièrement dans certains secteurs, comme celui de la petite enfance. Ils doivent pouvoir choisir, lire une étiquette, élaborer un menu, cuisiner en toute connaissance de cause. Les sociétés de restauration comme les associations de la gestion directe s’investissent de plus en plus dans la formation, mais la VAE, le DIF, le panel de possibilités comme le temps imparti ne sont pas toujours bien cernés par les personnels. Le CNFPT a réuni des groupes de travail pour recueillir les besoins et proposer des plans de formation plus adaptés. Les écoles hôtelières et CFA font une place à la restauration collective, mais encore trop faible, et avec souvent ce leitmotiv : pour avoir une offre, il faut aussi connaître la demande…
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