La restauration de collectivité ne peut rester indifférente au mouvement de réduction des coûts que connaît l’ensemble de la restauration depuis plus de 15 ans. Dans le domaine des lycées et donc de la région, laissé à l’abris des pressions de la concurrence jusque-là, la restauration voit ses budgets analysés plus en détail, car les présidents de région se voient dans l’obligation d’équilibrer leurs comptes. L’enjeu est lourd : comment rentabiliser ce poste en restant en restauration de gestion directe, sachant que les sociétés de restauration sont capables de proposer des solutions, fortes de leurs expériences en lycées privés.
L’autonomie de gestion des lycées n’est pas remise en question, mais seule une approche massive des achats permet de réduire le coût des matières sans les dégrader. Un outil que manient facilement les sociétés de restauration. Les régions se doivent, d’une façon ou d’une autre, d’économiser sur les coûts de fonctionnement de la restauration de leurs lycées. Un système unique de gestion des achats ainsi qu’une convergence de plus en plus grande des menus permettent seuls de massifier et de mieux gérer les denrées. Tout le problème est de rendre cet objectif possible. Mais si la restauration du secteur de l’éducation n’y parvient pas, ce sont des décisions pragmatiques pour lesquelles opteront les régions.
Les lycées comme les collèges doivent dépasser leur ego traditionnel et opter pour la modernité en se coordonnant, autant en achats qu’en système de gestion, sous peine de voir