ABoulogne-Billancourt (92), dans un nouveau quartier encore en chantier, le Café Renaud est pour le moment l’unique commerce ouvert. C’est son propriétaire Renaud Chantegrelet qui lui a donné son nom, clin d’oeil aussi aux anciens ateliers Renault qui se situaient jadis de l’autre côté de la Seine. L’Ile Seguin et son histoire ont déteint sur la décoration du lieu qui évoque la mécanique et les voitures d’une certaine époque.
Renaud Chantegrelet est un autodidacte issu d’une famille de restaurateurs. Après quelques années à la tête d’une cave à cigares, il ouvre le Café Renaud, sa première affaire en restauration, et choisit comme chef Hugues Mangaut.
Ce dernier, ancien chef exécutif du groupe Bertrand avait travaillé pour de grandes tables gastronomiques classiques avant de se tourner vers la brasserie contemporaine. Il a été séduit par le projet de Renaud Chantegrelet : «une brasserie traditionnelle contemporaine avec la passion des bons produits».
RAPPORT QUALITE PRIX
Au Café Renaud, 95 % des produits sont frais, les viandes sont labellisées et le poisson vient de petits bateaux. Le foie gras de canard provient du Sud-Ouest, des viandes viennent de Bavière et le saumon est label rouge. «Nous veillons cependant à ce que nos prix restent abordables.» Les plats ne dépassent pas 15 #euro; et le ticket moyen tourne autour de 30 #euro;.
La cuisine proposée est assez classique avec du poulet fermier et de la blanquette de veau. Elle est parfois plus travaillée comme l’illustre la