Formé à l’âge de l’enfance par sa grand-mère, cuisinière de tradition, propriétaire d’un hôtel restaurant près d’Aurillac, il débuta au grand hôtel de sa ville natale. Après deux ans dans la marine, il s’initia au travail des grandes brigades au Pavillon Henri IV de Saint-Germain-en-Laye, avec 30 personnes en cuisine, composée de tous les corps de métier de bouche. Des saisons dans les grands hôtels de Val-d’Isère et chez ses parents et, à 23 ans, sa première place de chef dans un restaurant d’hommes d’affaires de la porte d’Orléans. Comme souvent dans ses postes, il y restera deux ans. Il tente une gérance dans le Gard, dans un château, mais son épouse italienne l’oriente sur l’un des meilleurs restaurants italiens de l’époque, la Sardaigne, place du Marché-Saint-Honoré. Passant toutes ses vacances dans sa belle-famille en Italie et curieux des tours de main locaux, il était devenu un véritable expert.
L’Ile-de-France à Marseille
Ses pérégrinations continuent : chef au château de Richebois à Salon-de-Provence où il définit son type de cuisine, chef au Caveau de la Butte à Marseille. Il s’établit enfin à son compte, fonds et murs, à Vitrolles où il devient la coqueluche de la région avec sa Pasteria Romana, connue pour toutes ses spécialités de pâtes. Durant cinq ans, le restaurant ne désemplit pas. Jusqu’à l’arrivée du Front national à la mairie qui éloigna beaucoup de clients. Il vend son affaire avec une moins-value et