Le nombre total d’élèves inscrits à la demi-pension est supérieur à ce chiffre, mais les jeunes sont régulièrement en stage à l’extérieur. Ce «lycée des métiers», basé dans l’Essonne, accueille 550 élèves. Deux ans et demi de travaux ont permis de réhabiliter une grande partie de l’établissement, mais le service restauration n’a pas été concerné. En cuisine, le responsable Nicolas Debril est secondé par Anne-Marie Glais et travaille avec un apprenti. 7 personnes supplémentaires, à temps plein ou partiel, rejoignent l’équipe pour le service, la plonge et l’entretien. «Le plan alimentaire est établi sur 8 semaines, parfois un peu plus pour se caler entre les vacances scolaires», explique Nicolas Debril, à ce poste depuis la rentrée de septembre 2007. Il vient du secteur hospitalier. «J’avais l’habitude de la diététique, des grammages, de l’équilibre alimentaire. Il a fallu expliquer certaines choses aux élèves. J’ai changé les habitudes, je mets moins de graisse, moins de sel dans les plats. Ils se rattrapent souvent sur le ketchup et la mayonnaise, c’est dommage, mais on peut difficilement tout prendre en charge, nous manquons de temps et surtout tous les repas ne sont pris chez nous. L’éducation alimentaire doit aussi se faire en dehors de l’école, dans les familles notamment».
Potage et salade verte
Autre changement apporté : «Avant, c’était beaucoup de féculents et peu de légumes. Désormais, sur cinq jours, je fais deux féculents et trois légumes. Les plus appréciés sont en général les plus