Ils trouvaient qu’il y avait «une carence qualitative dans le monde du fast food français». Les associés du nouveau restaurant Equi’Wok, ouvert en mai, ont surfé sur une demande existante. «Les consommateurs en ont marre de devoir choisir entre bien manger assis pour plus de 20 € ou mal manger à emporter pour pas cher.»
Ils ont également surfé sur les tendances du moment, sans s’en cacher : «on cherche à plaire à la génération Nature&Découverte, bobo, écolo, commerce équitable…» Chez Equi’Wok, tout est fait maison, sur place : pas de laboratoire, pas de livraison de produits prêts à réchauffer. «Nous souhaitions ramener la cuisine dans le fast-food».
Pour pouvoir concilier «cuisine maison» et «prix abordables», c’est la solution «wok» qui a été retenue. Plusieurs recettes sont prédéfinies et d’autres apparaissent chaque semaine (voir l’encadré). Elles sont élaborées par Thomas Mattei et Antoine Magnier, conseillers culinaires, qui ont travaillé tous deux chez Ducasse. Ces derniers ont pris à coeur ce projet en faisant appel à leur créativité, tout en respectant le cahier des charges : «pas cher, très bon et facile à préparer».
«Le wok existe dans les grandes villes, mais il s’agit souvent d’une offre non qualitative» explique Antoine Magnier, qui travaille sur les notions de concept, de recrutement, d’accueil et de service. «Nous avons cherché à nous positionner au dessus.»
RAPIDE MAIS QUALITATIF
Chez Equi’Wok les clients ne peuvent pas mixer les ingrédients qu’ils souhaitent. «Nous préférons leur proposer des
